Novembre 2022

 

Événements et actualités du secteur

En France

  • Le Social Value France animé par l’Avise s’est réuni le 29 novembre 2022 sur le thème « Prendre en compte la parole des bénéficiaires dans l’évaluation ». Le groupe de travail s’est ainsi penché sur les approches à adapter dans la collecte de données, qualitative et quantitative, auprès de ses bénéficiaires, notamment auprès de publics en situation de fragilité. Nicolas Penin, Maître de conférences de sociologie à l’Université d’Artois est intervenu pour l’Atelier SHERPAS pour partager son retour d’expérience sur le recueil de la parole auprès de publics de quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Elise Leclerc a quant à elle partagé ses retours sur les travaux du Labo E&MISE ESSEC sur le recueil de la parole de personnes en situation de handicap (PSH).
  • Marlène Schiappa, ministre à l’Economie Sociale et Solidaire et à la Vie associative, a annoncé le lancement d’un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) dont l’objectif est d’identifier 13 structures de l’ESS qui pourront bénéficier d’un soutien financier de l’État conséquent selon le caractère innovant de leur projet. L’AMI a été lancé le 18 novembre et se termine le 31 décembre 2022.  Cet AMI intègre la nécessité de déterminer l’impact recherché et de mettre en place une mesure d’impact.
  • Le Gréus a partagé le replay d’une conférence intitulée “Anthropologie relationnelle et création de valeur”  qui a notamment permis de développer la notion de valeur relationnelle utilisée en matière d’évaluation de l’utilité sociale.
  • L’Avise a mis en ligne le replay du webinaire de présentation de la programme du Fonds social européen plus (FSE+) dans le cadre d’une série de présentations sur les opportunités de financements européens  à destination des acteurs de l’ESS. Ces webinaires sont ponctués par des interventions d’experts et des témoignages de bénéficiaires des fonds européens.
  • L’Impact Tank organise le 13 février prochain un Sommet dédié à la mesure d’impact à 𝐥’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥é𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 à Paris. L’enjeu est de bâtir un « 𝐍𝐞𝐰 𝐝𝐞𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 », “𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐝é𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝’𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞, pour faire de la France un 𝐥𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐧𝐨𝐯𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞 𝐝’𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐞𝐧 𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞.” Les inscriptions sont ouvertes.

 

A l’international 

  • L’Impact week organisée par l’EVPA s’est tenue du 28 novembre au 2 décembre à Bruxelles, rassemblant 815 participants venus assister aux 101 discussions proposées. Elise Leclerc est intervenue dans une table ronde portant sur  les moyens d’éviter l’impact washing dans l’investissement à impact, sur la nécessité de mieux intégrer les ODD dans la mesure d’impact et l’importance d’avoir des indicateurs adaptés. Certaines prises de paroles sont disponibles en replay à ce lien.
  • Social Value Canada conduit une enquête auprès des organisations à vocation sociale et de celles qui les appuient à propos de ce qu’ils trouvent difficile à comprendre au sujet de la mesure d’impact. Vous pouvez aider en répondant à un sondage rapide à ce lien.
  • IPA (Innovation for Poverty Action) publie son rapport annuel pour l’année 2021. Celui ci revient sur les grandes réalisation de l’année, notamment le lancement de deux initiatives de recherche sur la traite des êtres humains et sur les systèmes de paiement interopérables pour les services financiers numériques, toujours en mettant la preuve au service des politiques.
  • SoPact et Kiva (Etats-Unis) organisent un webinaire intitulé “The evidence gap in impact investing and what investors can do about it” le 13 décembre. L’échange se basera sur les résultats d’une enquête conduite par Kiva auprès d’entreprises sociales candidatant pour des fonds. 
  • La prochaine conférence IAIA (International Association for Impact Assessment) se tiendra du 8 au 11 mai 2023 autour de la thématique “Resilience through impact assessment and leadership.” Un programme préliminaire des sessions est disponible en ligne.
  • Social Value UK propose sa formation “Value & SROI practitioner » en ligne, avec un format de cinq rencontres sur deux semaines. Les prochaines sessions démarreront les 10 janvier et 20 février prochain. 

 

Rapports d’impact

En France

  • Parrains Par’ Mille (PPM) a été accompagné par Koreis Conseil pour mesurer l’impact social du parrainage de proximité, avec le soutien financier du département des Yvelines. Le parrainage de proximité consiste, pour une personne majeure à accepter “bénévolement de consacrer du temps et une attention complémentaires à celle dont l’enfant bénéficie habituellement. Le parrainage se met en place dans l’intérêt de l’enfant à la demande des parents”. Les bénéficiaires sont principalement des enfants ou jeunes adultes de moins de 20 ans (80%), des garçons (68%) et 41% d’entre eux sont confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance. L’étude identifie 7 effets positifs à la mise en place du parrainage de proximité : il permet de rompre l’isolement des enfants accompagnés, il contribue à leur bien-être et  leur épanouissement, il aide à acquérir de nouveaux codes sociaux-culturels, permet de développer le sentiment d’être soutenu au quotidien, contribue à améliorer la maîtrise du français, à grandir en confiance en soi et à faciliter le passage à la vie d’adulte.
  • Improve a accompagné Moulinot dans l’évaluation d’impact social de son pôle formation et insertion. L’étude, auprès des personnes en insertion accompagnées a notamment mise en évidence l’acquisition de connaissances et savoir-être, le développement de la motivation à exercer un métier, la création d’une cohésion sociale, un apprentissage pratique, le développement de compétences métier liées à la valorisation des déchets ou à l’informatique et un regain de confiance en soi.
  • LiveMentor a été accompagné par Archipel&Co. pour réaliser une étude d’impact social. Plus de 520 parcours analysés pour l’école en ligne de formation à l’entrepreneuriat. L’étude met en avant le fait que 74% des créateurs accompagnés sont des femmes (versus une moyenne nationale à 41%), et 4% sont en situation de handicap (versus un benchmark à 0,5%). 95% des apprenants mobilisent « souvent » ou « très souvent » les compétences acquises grâce à LiveMentor, dont 59% « très souvent ». 54% des aspirants entrepreneurs se sont effectivement lancés à l’issue de leur formation LiveMentor. 73% des formés étaient en activité au moment de l’étude (entrepreneuriat ou CDI/CDD).
  • Quelle est l’utilité sociale des radios associatives ? C’est la question à laquelle une étude menée par TransFormation Associés a tenté de répondre auprès de la Coordination des radios locales et associatives de Bretagne (CORLAB). L’évaluation a mobilisé des indicateurs statistiques ad hoc, un questionnaire auprès des bénévoles œuvrant pour les radios et un autre auprès de 566 auditeurs. 23 entretiens semi-directifs ont par ailleurs été menés par le coordinateur de la CORLAB auprès d’un ensemble de partenaires. L’étude met en évidence une expérience partagée du territoire par les auditeurs. Les radios associatives permettent également à ceux-ci de s’émanciper en prenant en compte la parole et en la valorisant. Enfin, elles proposent une pensée militante, des projets positifs et explorent des manières alternatives dans d’appréhender des questions d’ordre culturel et artistique, économique, sociétal.
  • Le Pacte Régional pour l’Investissement dans les compétences (PRIC) lancé en 2019 en Bourgogne Franche-Comté a donné lieu à de nombreuses expérimentations visant à favoriser l’accès à la formation de publics peu ou pas qualifiés. L’évaluation menée par Itinere Conseil a mis en avant une augmentation annuelle moyenne des entrées en formation et une hausse du taux d’insertion en emploi à 6 mois. Ces résultats font notamment suite à deux actions importantes : le déploiement du dispositif amont à la qualification (DAQ), utile pour construire un projet professionnel et entamer un parcours de formation (68% des nouvelles entrée en formation) ainsi que des aides à la rémunération revalorisées pour contribuer à la sécurité financière des parcours de formation.

 

A l’international

 

  • Reshmaan Hussam, Erin M. Kelley, Gregory Lane et Fatima Zahra publient dans l’American Economic Review une étude portant sur la valeur psychosociale de l’emploi basée sur une expérience conduite dans des camps de réfugiés au Bangladesh. Les 745 participants ont été divisés en un groupe de contrôle, un groupe recevant des transferts d’argent liquide chaque semaine et un groupe employé touchant un salaire équivalent. L’emploi augmente le bien-être psychosocial de manière substantielle, plus que l’argent seul, et 66% des personnes employées sont prêtes à renoncer aux paiements en espèces pour continuer à travailler temporairement et gratuitement.
  • Oxfam Philippines a réalisé l’évaluation d’impact de son programme “Creating Spaces to take action on violence against women and girls in the Philippines,” qui consiste à à sensibiliser et à faire entendre des femmes et des filles, tout en travaillant avec des

femmes leaders et les personnes influentes de la communauté pour modifier les comportements et les normes locales dans la région de Mindanao. Un mélange de méthodes qualitatives et quantitatives a permis d’identifier que le programme augmente la confiance des femmes, a contribué à créer de l’engagement local pour lutter contre les violences faites aux femmes et a  augmenté l’accès aux activités génératrices de revenus pour ces femmes.

  • Kehinde F. Ajayi, Aziz Dao et Mousson Estelle Jamel Koussoube publient leurs travaux sur les impacts d’un service garde d’enfants abordable sur l’autonomisation économique des femmes et le développement des enfants au Burkina Faso.  Sur 36 chantiers urbains employant des femmes, 18 ont été sélectionnées au hasard pour recevoir des garderies communautaires. Une femme sur quatre à qui l’on a proposé ces centres les a utilisés, triplant ainsi l’utilisation des centres d’accueil pour les enfants âgés de 0 à 6 ans. L’emploi et les résultats financiers des femmes se sont améliorés. De plus, les résultats en matière de développement de l’enfant ont augmenté. Cependant, l’analyse ne relève aucun effet significatif sur l’autonomie décisionnelle des femmes, les attitudes de genre ou la dynamique intra-ménage.

 

Publications

En France 

  • Carenews a publié une série d’interviews menées, lors du Forum Mondial 3Zéro organisé par Convergences. Les échanges ont porté sur les tiers-lieux avec Adèle Lepage, responsable mesure d’impacts, Plateau Urbain, Marie Floquet, directrice de la stratégie impact social et environnemental chez Sinny&Ooko et enfin Jean Karinthi, associé-fondateur de L’Hermitage. Y sont développées les enjeux de mesure d’impact et la démarche Commune Mesure, une plateforme ressource sur la mesure d’impact pour les tiers-lieux.
  • Eexiste a accompagné Familles Rurales dans la réalisation d’un guide d’auto-évaluation de l’impact des tiers-lieux en milieu rural. La publication se décompose en 4 parties : les étapes pour construire et mettre en œuvre une évaluation d’impact, les principaux impacts des tiers-lieux et les indicateurs qui les démontrent, des Fiches outils pour construire et utiliser des outils d’évaluation et des fiches conseils sur les partages d’expérience de tiers-lieux, des conseils pour valoriser ses résultats
  • La Fondation Nehs a publié son rapport d’activité 2021 – 2022 dans lequel elle revient notamment sur son soutien à l’évaluation d’impact social des projets qu’elle finance, avec l’appui de l’Agence Phare. Le rapport met en avant cinq impacts  des projets de médiation en santé : Amélioration de l’accompagnement des bénéficiaires et de leur inscription dans une logique de parcours sanitaire et social, amélioration du mieux vivre psychologique et social des bénéficiaires, Renforcement des connaissances et évolution positive des pratiques et postures des professionnels des secteurs du social et du médical, renforcement des informations et des pratiques préventives, défense et mise en visibilité de publics vulnérables. 
  • Ellyx a publié deux articles. Le premier porte sur le pilotage par l’impact de projets. Il met en avant les modalités et intérêts à mesurer l’innovation sociale de rupture. La démarche d’évaluation permettrait ainsi à une organisation de prendre de la hauteur sur la problématique qui l’anime, contribue au débat démocratique sur celle-ci, se place dans une démarche d’adaptation des modalités d’intervention et contribue à la capitalisation des connaissances sur son sujet. Le deuxième article sous forme d’une interview met en avant le fait qu’une évaluation d’impact social n’est pas seulement l’occasion de valoriser ses résultats et de lever des fonds mais aussi de guider sa stratégie de développement. L’évaluation d’impact social est une démarche complexe et elle présente un intérêt plus grand si elle est tournée, non vers les réalisations passées mais vers l’impact recherché, avec la mise en œuvre d’un suivi d’une trajectoire d’impact dans le temps. Ainsi, l’évaluation peut devenir un outil de pilotage et permettre d’interroger certaines actions et décisions stratégiques pour les réorienter vers l’impact poursuivi.
  • L’Impact Tank publie une tribune pour évoquer le lancement d’un groupe de travail qui vise à proposer des recommandations concrètes en faveur d’un urbanisme plus inclusif, notamment en développant des innovations sociales dans la fabrique de la ville. Cette démarche suppose de mettre en place au cœur de la démarche la mesure d’impact social des projets urbains.
  • Un collectif de 8 structures a lancé un baromètre sur l’engagement sociétal en France, avec l’aide de Koreis Conseil. L’étude montre que les dispositifs d’engagement sont encore largement méconnus, 29% des volontaires interrogés s’engageant pour la première fois en 2021. La plupart d’entre eux (90%) souhaitent continuer à s’engager. La possibilité de s’engager à distance représente une source d’opportunités considérables, 40% des répondants déclarant souhaiter continuer à s’engager en distanciel. L’étude montre aussi que l’engagement bénévole est aussi une ressource clé pour les associations mais ne répond cependant pas à tous leurs besoins, notamment en ce qui concerne la régularité ou l’apport d’expertise. L’engagement bénévole a, selon l’enquête, de multiples effets bénéfiques au volontaire : bien-être, sentiment d’utilité et développement de compétences. Il est aussi source d’engagement en entreprise. Pour développer l’engagement sociétal, les acteurs intermédiaires jouent un rôle clé en facilitant le passage à l’action des bénévoles et en fluidifiant leurs parcours d’engagement. Ces intermédiaires permettent aussi aux associations d’identifier des ressources et de garantir le bon déroulement des missions. Ils aident également les entreprises pour communiquer sur leur engagement et pour identifier des missions adaptées aux spécificités de leurs collaborateurs.

 

A l’international 

  • En réponse à l’appel à contribution lancé par la Commission européenne sur la définition des conditions cadres de l’Économie sociale, la COMECE (Catholic Church in the European Union) a publié une réponse dans laquelle un focus particulier est accordé à l’évaluation d’impact social. Les auteurs de la note proposent ainsi de développer des  démarches évaluatives qui permettent à chaque structure à vocation sociale d’identifier sa valeur sociale propre, de sortir d’une logique de mesure des besoins satisfaits pour rendre compte de la qualité des liens créés, d’évaluer sa capacité à contribuer au développement territorial et à transformer la société. Pour y contribuer, ils suggèrent ainsi de “définir un cadre pour l’évaluation de l’économie sociale qui permette de rendre compte de la manière dont chaque structure de l’Économie sociale crée de la richesse relationnelle” et de ne pas aller vers une standardisation des référentiels d’impact.
  • Des chercheurs du German Institute for Development Evaluation publient un article intitulé “Does Evidence Matter? The Impact of Evidence Regarding Aid Effectiveness on Attitudes Towards Aid” mettant en évidence le rôle des preuves d’impact dans le regard porté par le public sur l’aide au développement. Une expérience conduite auprès de 6000 personnes a montré que le fait d’affirmer qu’un projet est efficace augmente la croyance dans l’efficacité du projet ainsi que le soutien apporté, et que les éléments de preuves anecdotiques et expérimentaux fonctionnent le mieux. 
  • L’EVPA partage un nouvel article sur la comparabilité des indicateurs d’impact dans le domaine de l’investissement à impact, soulignant l’importance de d’adopter des indicateurs standardisés par secteurs, mais aussi celle de bien identifier en amont des indicateurs des résultats et impacts liés à l’action.
  • L’EVPA publie également la synthèse de sa première étude harmonisée portant sur le marché de l’investissement à impact en Europe. Le volume des investissements durables/ESG y est estimé à trois milliards d’euros pour l’Europe en 2021, en adoptant une définition plus conservatrice que la seule adoption de l’objectif d’investissement durable (article 9 au sens du règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR), voir à ce sujet la récente enquête européenne dont le Monde est partenaire mettant en avant les investissements “gris” pratiqués par des fonds s’étant identifié à cet article).
  • Des chercheurs des universités de Milan et de Rome ont réalisé une revue de littérature systémique sur le SROI. L’analyse de 284 documents révèle que malgré l’exactitude de la procédure caractérisant la description du modèle, les implications méthodologiques et les spécificités sectorielles peuvent influencer le type d’approche adopté par les chercheurs et les praticiens.
  • Comment construire des évaluations d’impact fonctionnelles dans les contextes de conflit ? Comment conduire des évaluations randomisées dans ces zones sans aggraver la situation humanitaire ? Ces questions font l’objet d’un article publié sur le blog du CEDIL (Royaume-Uni) résumant les conclusions d’un atelier organisé à ce sujet et proposant des pistes pour construire des méthodologies adaptées à ces contextes. 
  • La société ukrainienne d’évaluation publie une réflexion sur l’état et le rôle de l’évaluation dans le contexte de guerre que connaît le pays. Après avoir donné des exemples d’adaptation d’organisations, la tribune conclut que celles-ci doivent développer de nouvelles capacités et compétences de suivi et d’évaluation leur permettant d’évaluer rapidement l’évolution des besoins humanitaires et d’agir en conséquence.
  • Le J-Pal (Etats-Unis) propose une méthode pour mesurer la capacité à s’exprimer des enfants dans les interventions auprès de la petite enfance, basée sur des enregistrements audio et permettant de limiter les biais d’observation venant d’adultes entourant les enfants.

 

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Note de Veille rédigée par Clara Cohade et Louis Raynaud de Lage, sous la direction d’Elise Leclerc.